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Marlou

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21 mai 2009

Edel ? Lol, mdr, expdr...

La folle rumeur qui circule sur le futur gardien du Paris SG prend du poids. Après l'annonce possible d'un départ de Landreau à un an de la fin de son contrat, le club de la capitale cherche un successeur à l'ancien nantais. Kameni, Pelé, Rubinho, Ruffier... beaucoup de fausses pistes pour le moment. Et en interne on s'interroge, et si Edel Apoula, camerounais, international arménien (si si) devenait titulaire l'an prochain ?

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"Strike..."

Apoula Edima Bete Edel, dit Edel. Voilà peut-être le futur portier du Parc des Princes. Faute d'argent, de client sérieux ou d'ambition, les dirigeants parisiens tenteraient de faire du gardien remplaçant le futur taulier de la cage parisienne. Mais que vaut Edel ? On sait que l'homme est joyeux, toujours de bonne humeur, capable de sorties aériennes aussi folles que déguelasses. A Football Manager 2009, Edel est pas mal, mais pas folichon non plus. Mais attention, Edel ne rigole pas, son CV le prouve. Quatre fois champion d'Arménie quand même, 60 sélections chez les jeunes du pays où les fins de noms se finissent en - Ian. Edel a roulé sa bosse chez les mangeurs de poules de Bucarest. Edel squatte sereinement la cage du Rapid, affronte le Paris SG en UEFA, bref la vie est belle. Déja recalé en 2005 en France, Edel débarque en 2007 à Paname, Le Guen en tombe amoureux et le signe. D'abord numéro 3, il devient la doublure de Landreau après le départ d'Alonzo. Il joue quelques matchs, ne se troue pas mais ne fait pas péter les braguettes non plus.

Que vaut vraiment Edel ? C'est un mystère... Pourtant une belle réputation le suit. Lors de l'Euro des moins de 19 ans en 2005, il est élu meilleur portier du tournoi, pas mal. Le hic, c'est qu'Edel semble être une fille facile. obligé de prendre un passeport arménien, il est sélectionné par Casoni, alors coach de l'Arménie et devient international. Dès lors, Edel ne peut plus porter le maillot de son pays d'origine, le Cameroun. Edel ne souhaitant pas l'avoir dans l'os, porte son dossier devant la FIFA. Au Camps des Loges, tout le monde aime Edel. Rigolard, ambianceur façon Big Sam' Traoré. Durant les mises au vert, Edel chambre, Edel rigole, Edel mange bien, surtout les petits nounours au chocolat. Même sur le gazon Edel est sympa. Il sort à la pêche sur chaque corner, sort dans les pieds de chaque attaquant même sur la ligne de touche. C'est simple, Edel se fait chier sur sa ligne alors il sort tout le temps. Forcément il prend des buts casquettes. Des triplés de Mabiala durant des oppositions. Dès lors, difficile de faire d'Edel un réel concurrent à Landreau, même quand ce dernier s'auto-boxe des dégagements dans ses buts à Kiev. Edel est sympa, il a de belles dents, il a le sens du rythme, aime Bob Marley, Michael Bolton et Starmania. Mais Edel est surtout une tanche aux bois. Comment un club qui a enfanté Baratelli, Bats, Lama, Letizi ou Landreau peut-il s'en résoudre à laisser Edel aux bois pour la saison 2009-2010 ? Certes le club a eu quelques ratés niveau gardien (Revault, Kokkinis) mais la marque de fabrique du club francilien a toujours été son excellent gardien. Une tradition. Le club serait mal avisé de ne pas la perpétuer. Après tout, la France regorge de bons gardiens, autant en profiter. Et puis Edel est tellement sympa qu'il serait capable de bien le prendre. Après tout il est bien sur son banc, avec son Ipod, son sourire colgate et sa couverture chauffante. Non vraiment, laissons Edel tranquille...

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18 mai 2009

Benzema adoube Bordeaux

On l'avait dit, le OM - OL allait tout changer et son perdant allait tout perdre. Le perdant n'a pas été celui que l'on pensait. L'OM a surement dit adieu au titre hier soir en s'inclinant 3-1 chez lui contre le champion sortant qui a démontré qu'il savait de temps en temps sortir un gros match. C'est en Gironde que le match a du être le plus apprécié, normal...

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"Oui je me la raconte et alors ?"

On va très vite passer sur la fausse polémique de M. Lannoy qui n'a pas sifflé deux pénaltys sur Niang en seconde mi-temps. Il y avait autant faute qu'il n'y avait rien, l'arbitre a décidé de jouer à l'anglaise, c'est le sport. Lyon l'a joué tactique, a attendu l'OM qui n'a joué que dans l'axe en sur-utilisant Brandao attendu par les deux bouchers lyonnais. Les latéraux marseillais, pourtant les titulaires Bonnart et Cousin Hub', n'ont pas su utiliser les couloirs et n'ont jamais su profiter de la relative faiblesse lyonnaise sur les côtés (Kallstrom pas à son poste et Reveillère revenu de blessure). Lyon a attendu, laissé passer l'orage Niang (le seul olympien au niveau hier soir) et porté l'estocade sur deux erreurs d'école des Olympiens. Que foutait Brandao à défendre en un contre un face à Benzema en pleine surface ???!!! Résultat : pénalty logique et transformé par Rim-K qui remettait le couvert 4 minutes plus tard (très) bien couvert par un Civelli à côté de ses pompes. Mi-temps 2-0 pour Lyon sans forcer. La seconde période commence avec l'histoire des pénaltys. L'OM ne trouve jamais la faille, les ballons ne rentrent pas, les attaquant se marchent dessus, Valbuena et Ben Arfa sont HS et sont très vite sortis par le Bruce Willis belge. Seul le but de Wiltord à 10 minutes de la fin relance le match, mais Juni -trou de chatte dans le menton - calme tout le monde. Dans le genre je provoque la faute à 35 mètres, je mets une grosse minasse en plein milieu et je regarde Mandanda faire une Landreau, tout y était. 3-1, score final, il n'y a pas à tortiller du cul, l'OM ne sera pas champion. 26 mai 1993 reste encore et toujours l'unique raison de jouissance des Olympiens qui craquent systématiquement dans le dernier virage (cf. 1999). Car la messe semble dite, Bordeaux, qui reste sur 9 victoires de rang peut être sacré samedi en gagnant contre Monaco si durant le même temps Marseille ne gagne pas à Nancy... Quoiqu'il arrive, le championnat aura eu le mérite d'être passionnant. La morale semble sauvée : Paris n'ira pas en LDC et c'est tant mieux, Sainté restera en L1 et c'est très bien comme ça, Lens remonte et on s'en réjouit. Nantes va descendre et Kita va se faire descendre, le football des plombiers polonais sera en deuil.

Le plus dur va arriver, à savoir garder les meilleurs joueurs. Au premier chef duquel : Gourcuff, véritable révélation et gendre idéal. 12 buts et 7 passes et une fin de saison dantesque. Ensuite un championnat sans Hoarau, Sessegnon, Ben Arfa, Makoun, Bodmer, Gignac etc. n'aurait plus aucun sens. Déjà qu'avec des stars estampillées L1, on galère en LDC...
Mais l'équipe type de la L1 2009 a quand même belle allure : Carasso - Chalmé - Diawara - Boumsong - Taiwo - Diarra - Sessegnon - Gourcuff - Chamack - Hoarau - Gignac, le tout coaché par Gerets, pas mal... D'accord on est loin de l'équipe type de la PL mais en France on peut payer sa place au stade en tickets resto, CQFD.
L'argent ne fait pas le bonheur... Mais il y contribue. Ah oui, Kezman est vraiment une chèvre, et à 250 000 euros par mois, ça fait très mal au rectum...

17 mai 2009

We are the champions

Hasard (Thierry, père d'Eden) du calendrier ou pas, les trois grands championnats d'Europe ont accouché de leur champion hier soir, dont deux devant leur canapé (Barça et Inter). Comme quoi, le football moderne peut même se gagner en chaussons et Tourtel dans la main. Deux de ces champions se rertrouveront même le 27 mai en finale de la C1 à Rome. La classe quoi...

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"Je baise la Toho et Rulian Ross"

11 - 0, Sir Alex Ferguson mène facilement son duel avec Liverpool. Depuis le dernier titre des Reds en 1990, les Mancuniens ont remporté 11 titres et rattrapé Liverpool au sommet du football anglais avec 18 titres chacun. Un exploit ô combien estampillé Fergie. Car la touche Ferguson ne s'est jamais autant vue que sur l'équipe actuelle. Un milieu travailleur composé de mecs laids (physiquement, quand on voit Fletcher en slip, tout est dit...) mais techniquement et surtout tactiquement indéboulonables. L'exemple le plus frappant demeure Michael Carrick. Payé une fortune à Tottenham il y a 3 ans, le milieu anglais est tout simplement la pierre angulaire du système de Fergie. Un mix de Xavi et Cambiasso avec un coffre énorme. Fergie a surtout été cherché des mecs méconnus pour en faire des Stars. Qui aurait parié 12 millions d'Euros sur Vidic il y a 3 ans ? Sur un CR7 et un Rooney encore mineurs il y a 5 ans ? Aujourd'hui, le premier est le meilleur défenseur central d'Europe, le second est Ballon d'or et le dernier est le meilleur joueur anglais avec Gerrard. Pis, MU est en lice pour un second doublé PL - C1 après celui de l'an dernier. Le tout en ayant remporté la Coupe de Ligue, la Coupe du Monde des clubs et échouer dans le dernier carré de la Cup, chapeau... Au delà du mix expérience et talents confirmés, Fergie prépare déjà l'avenir : Anderson (20 ans), Rafael et Fabio (19 ans) et Macheda (17 ans) sont déjà sur de bons rails... Et puis quand un mec aussi moche que Gary Neville soulève le trophée, ça fait toujours plaisir.

103 buts, + 72 de différence de buts, 70 buts pour le trio d'attaque Messi - Eto'o - Henry, une claque 6-2 infligée sur les fesses de sa Brigitte du Real. Le Barça de Guardiola a survolé la Liga. Digne héritière de la dream team de Cruyff, les blaugranas se sont également offert un doublé (4-1 contre Bilbao en finale de coupe mercredi dernier) et vise un triplé historique contre Man Utd en finale de C1 le 27 mai. Enorme ! Bien aidé par la vague d'euphorie qui touche les mangeurs de paéla depuis l'Euro 2008 (Xavi, Iniesta et Puyol sont au sommet de leur art), le Barça a su mettre en avant un Piqué devenu international et monstrueux. Quant Busquets pointe également son nez et Bojan continue de monter en puissance. Le centre de formation catalan n'a jamais été aussi bien représenté ! Guidé par un Messi Maradonien et déjà favori pour le futur ballon d'Or, les barcelonais ont tout raflé en Espagne, collant branlée branlée chaque week-end. Il serait presque logique qu'ils remportent la C1 si en face il n'y avait pas l'autre Ogre européen de l'année... Et voir Abidal imiter les montées de Cristobal demeure toujours un régal.

Trois italiens dont un ghanéen adopté par des siciliens, un roumain, des brésiliens et des argentins, un français, un colombien, un serbe, un chilien et un suédois le tout coaché par un Guesh. L'Internationale de Milan n'a jamais aussi bien porté son nom. Champion pour la quatrième fois de suite (le premier véritablement symbolique compte tenu de la cocurrence) l'Inter s'est masturbé hier soir devant sa télé quand les cousins du Milan AC se faisait faire la rondelle par Udine. Champion sans jouer, tranquillement. Mais sur le pré, l'Inter avait cogné tout le monde. Derrière un Zlatan insolent et monstrueux (21 buts) et un Balotelli retrouvé, les hommes de Mourinho n'ont jamais tremblé. Le Guesh a même révélé au monde le talentueux Davide Santon, jeune latéral à peine majeur a qui on prédit monts et merveilles. Seulement la Serie A est devenue une compétition de vieux. Le football transalpin est en pleine crise (aucun club en quart de finale de C1), une Roma sans pognon, un Milan trop vieux, une Juve trop molle, une Fio trop joueuse et un Genoa sans expérience, rien de concret pour relever le niveau en somme. Moralité, l'Inter se fait sortir en huitième de C1 sans que Man Utd n'ait eu à forcer son talent. Quand en plus, le club galère pour s'estirper d'une poule dans laquelle le Pana et Famagouste s'amusait, ça le fait moyen... L'Inter doit impérativement franchir un palier européen l'an prochain et se débarrasser de son étiquette de loosers. D'autaut que la diva suédoise aimerait se barrer en Espagne, quel bordel l'Italie...

Reste plus que la France et les Teutons pour boucler les champions. En Belgique le Standard et Anderlecht se disputeront le bout de lard dans un barrage... c'est beau l'Europe qui joue

14 mai 2009

Marseille a le slip qui se serre...

La 35ème journée de Ligue 1 n'a pas changé la donne dans la course au titre. Les quatre premiers ont gagné, Marseille est donc toujours leader avec deux buts d'avance sur Bordeaux qui vient de gagner son huitième matchs de rang. Le Marseille - Lyon de dimanche soir sera prépondérant dans la course au titre et à la troisième place. Sinon Le Havre est en D2, ah ouais ?

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"Pauleta version trans"

Une certitude, la Ligue 1 devrait se passer d'équipe inutile comme l'OGC Nice. Hier soir les rouges et noirs du porcinet Antonetti n'ont servi à rien. C'est contre une équipe amorphe, faignante et sans motivation que les Marseillais se sont tranquillement imposés 2-0. Brandao a une nouvelle fois confirmé que sous ses airs de Drag-queen du bois de Boulogne se cachait un finisseur hors norme avec un sixième but en moins de quatre mois, chapeau ! Les retours de cousin'Hub et Bonnart ont stabilisé une défense sudiste qui en avait bien besoin. Tout baigne ? Bah non, car deux heures plus tard, Bordeaux repartait de Valenciennes avec une victoire arraché par le nouveau chouchou de ses dames, Gourcuff, auteur d'un nouveau but du crâne. Bordeaux enchaine une huitième victoire et va maintenant recevoir deux fois de suite des tocards (Le Mans et Monaco) rien de bien inquiétant...
Derrière, Mardi Lyon avait fait le métier contre des Nantais en mode Ligue 2 et Paris est repartir du Mans avec une précieuse victoire 1-0 donné par Kezman. Mais derrière ce but se cache un joueur vraiment surcoté. Hier, le Serbe a croqué pas moins de trois occasions en Or d'alourdir le score, un attaquant en manque de confiance ou un joueur de merde ? Joker ! Reste que Paris a une bonne carte à jouer en jouant samedi contre Auxerre au Parc. Une victoire et Paris passerait devant Lyon qui ne joue que dimanche à Marseille... En gros, le résultat de Lyon à Marseille dimanche va changer la face du championnat. Une défaite des champions de France et Marseille est champion et Paris en C1, une victoire lyonnaise et Bordeaux est champion et Paris en Europa League, en gros, ce que la décence souhaite. Mardi soir, on a aussi vu que Rim-K était en manque de confiance et la fin de saison arrive à point pour l'ancien tueur des surfaces lyonnais.

Sinon, la lutte pour le maintien se précise. Le Havre retourne d'où il vient, en Ligue 2. Tout le monde s'en fout et c'est normal. Mine de rien, en menant 2-1 contre Sainté hier soir, les joueurs de Hantz ont failli tuer la fin de saison. Mais les Verts se sont enfin transcendés et on arraché sune victoire 4-2 en terre normande. En profitant des roustes de Nantes à Lyon et de la défaite de Caen à Rennes, les Verts ne sont plus relegables. Hac, Nantes et Caen en L2 ? Pour le moment, rien de plus logique vu la pauvreté du jeu proposé par ces équipes. Dire que Dumas balançait que son équipe était celle qui jouait la mieux des prétendants à la L2, on se marreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee Attention au Mans qui ne ressemble plus à rien et se voir proposer un déplacement à Bordeaux samedi... Moyen... A priori, dimanche soir, on en saura vraiment plus sur la fin de championnat. Lyon peut être l'arbitre de la saison. Soit son orgueil lui permet de fermer la bouche à Ben Arfa, soit son ambiance de colonie de vacances l'envoie en Europe League.

Sinon en Europe, le Barça remporte facilement la Coupe du Roi avec un but énorme de Yaya Touré. Man Utd file vers son titre grace à un énorme Tevez. La Lazio gagne la coupe d'Italie grace à Muslera, son gardien uruguayen impérial durant les tirs aux buts. En Allemagne, statut quo, tout le monde à gagner... Et Kombouaré sera bien l'entraineur de Paris l'an prochain avec une enveloppe de recrutement de zéro euro... De quoi convaincre José Saez de venir.

"Sur la deuxième mi-temps, on va vous enculer" Teddy Chapron dans le texte.

11 mai 2009

Luigi est fier !

On a souvent comparé la Bundesliga à un championnat de bucherons où le seul artiste demeurait Lascarface Ribery (chauvin et jurisprudence Téléfoot oblige...). Mais la bundesliga renferme surement l'un des futurs gros transferts de l'été. Fils d'une mère allemande et d'un père espagnol, Mario Gomez enflamme les fans de Stuttgart ainsi que les filets chaque week-end...

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"Wario, je te fist !"

Neuf buts en quatre journées de championnat. Mario Gomez est sur une dynamique de malade. Le grand dadet (1m89) de Riedlingen porte à lui tout seul le VfB Stuttgart, équipe composée de très bons joueurs  méconnus (Tasçi, Delpierre, Hitzlsperger, Khedira) et d'escroquerie du ballon rond (Boulahrouz, Magnin, Boka, Marica, Basturk...) mais coaché par une ancienne gloire locale, Markus Babbel. Mario carbure au but ces temps-ci. Celui que l'on annonçait partout l'été dernier avait finalement opté pour squatter une année de plus à Stuttgart. Mais compte tenu de sa nouvelle saison tonitruante (23 buts en 30 matchs et 6 buts en UEFA) Mario ne restera pas longtemps moisir en Allemagne. Attaquant complet, grand, rapide, doué des deux pieds, capable de jouer en remise ou de perforer une défense de porcinets. Mario Gomez est l'attaquant moderne que toute équipe voudrait avoir. Alors pourquoi le joueur allemand de l'année 2007 moisi-t-il toujours à Stuttgart ? Parce que le grand gaillard n'a toujours pas franchi le cap international.

Euro 2008, l'Allemagne aborde la compétition avec un duo Klose - Gomez (plus de 40 pions à eux deux en 2007-2008), ça s'annonçait magique pour la Panzerattaque. Mais non, Gomez est à côté de ses pompes, lent, maladroit, atteint du syndrome Guivarc'h 1998, il ne cadre rien et se fait siffler par les pays de l'Anschluss, et de la neutralité, c'est dire. Mario Gomez termine le tournoi sur le banc comme un pestiféré et ne rentre en jeu qu'en finale pour tenter le tout. Pari perdu car l'Allemagne rentre chez elle le sexe sous le bras. Depuis, Mario s'est fait griller en sélection par Podolski et Helmes la nouvelle star de Leverkusen. Alors Mario s'est remis au boulot, enfilant les buts et permettant à son club de recoller au classement. En étrillant le leader Wolfsburg 4-1 ce week-end, Stuttgart est revenu à deux points de la première place. Champion surprise en 2007, les mecs de Babbel veulent de nouveau la mettre à l'envers aux Teutons. Histoire de se barrer de Stuttgart l'esprit serein, le devoir bien fait. Avec 77 buts en 150 matchs, difficile d'en vouloir à Mario d'aller voir ailleurs. Bayern, Premier League ou l'Espagne, autant de destinations qui attirent Super Mario. Seulement Mario doit faire façe à une terrible malédiction : celle des grands buteurs du championnat allemand n'ayant jamais réussi ailleurs qu'en Bundesliga : Pantelic, Jancker, Koller, Yeboah, Herrlich, Elber and co...

Souhaitons la plus grande réussite à Mario, il serait dommage qu'un si grand cotontige finisse sa carrière à Berlin...

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7 mai 2009

Iniesta, le contrat de confiance

Le monde du football en rêvait, Andres Iniesta l'a fait. Alors que l'on se dirigeait vers un remake de la finale de l'an dernier, le petit lutin barcelonais, copie conforme du vendeur de télévision du Darty de Châtelet, assomait Chelski d'une frappe de l'extérieur du droit à la 93ème minute. 1 - 1, Drogba s'enrage Ballack se ridiculise et Guardiola a le zizi tout dur. Man Utd - Barça en finale, logique, rêvé et réel !

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"FC Iniesta"

On ne va pas se mentir, le Barça ne devait jamais passer. Insipides à l'aller, chateux au retour, les hommes de Guardiola sont passés par un trou de souris. L'ancien milieu de la Dream Team Cruyffienne peut remercier Iniesta et Valdès. Le premier pour son but à la 93ème sur le seul tir cadré des Catalans, le second pour ses trois arrêts décisif sur Drogba sur l'ensemble des deux matchs. Chelski est en passe de devenir le Poulidor de la C1. Après l'élimination en 2005 contre les Reds avec le fameux but de Luis Garcia façon Hurst'1966 (rentré, pas rentré, baisé), le pénalty de Terry en finale l'an dernier contre Man Utd, Chelski est cette fois tombé sur un arbitre chauve. La main de Piqué dans la surface était évidente, même sa grand-mère au fin fond de son canapé conforama l'a vu. Mais le divin chauve n'a pas bronché. Idem quand Anelka se crochette tout seul sentant le souffle d'Abidal le receleur de shit. Carton rouge pour l'ancien lyonnais, il ne jouera pas la finale. Idem pour Dani Alvès, transparent hier soir, plus proche de Bernard Mendy que de Willy Sagnol. Mais cela serait trop facile d'imputer la qualification barçelonaise aux erreurs d'arbitrage. Les hommes d'Unicef ont tout simplement laissé passer l'orage. Chelski n'a jamais su/pu inscrire ce second pion qui aurait emmené les Blues à Rome. Même avec un Eto'o hors sujet, un Messi muselé et un Xavi déconnecté, et le sosie de Thompas Njigol (Keita) en stand up, les blaugranas ont su faire façe à la puissance anglaise. Merci Andrès. L'homme sans pigmentation de la peau est toujours au délicieux pour le plaisir des yeux. Dribbles courts, vision du jeu, passes millimimétrées, décisif sur sa seule frappe cadrée. Iniesta est le poumon nécessaire et indispensable au FC Barcelone. Mais la morale du football est sauvée. Quelle tristesse qu'une équipe de bouchers hongrois comme les londoniens se qualifient pour la finale. Entre Alex, Ballack, Obi Mikel et Drogba, les donneurs de coups sont en majorité.

Mais le casse-tête de Guardiola va commencer. Pour le 27 mai, les barcelonais seront privés de trois défenseurs titulaires habituellement. Marquez (blessé) Abidal et Alves (suspendus). Il ne reste qu'en réserve Piqué (énorme hier soir), Puyol (de retour de suspension), Cacérès et Sylvinho... Pas de quoi se rassurer avant d'affronter CR7, Shrek and co. Puyol devrait occuper la place d'Alvès. Ce qui pourrait donner une défense centrale Piqué - Cacérès, à moins que Guardiola confirme la tige ivoiriènne Yaya en défense centrale. Sylvinho squattera le côté gauche. Pas tip top. Quoiqu'il arrive, la finale s'annonce grandiose entre les deux plus belles équipes de la saison. Le Ballon d'or se jouera surement sur cette finale. CR7 - Messi. Pour le moment, le portugesh semble avoir comblé son retard avec une année 2009 au taquet. Quoiqu'il en soit, cette affiche est une récompense du beau jeu, de l'attaque et des milieux de terrains. Rome semble le théâtre idéal pour arbitrer la finale la plus sexy de ses dix dernières années...
Le 28 mai, Iniesta retournera enfiler sa veste rouge et conseillera avec vista les LCD et écran plat soldés à Darty, le contrat de confiance on vout dit...

Big up à Drogba et sa coupe à l'eau pour le "c'est une putain de honte" balancé à SKY hier soir. On faisait plus le malin face à Canal quand on criait "Allez l'OM" après son doublé au Parc avec Chelsea en 2004 (0-3), tout se paie ;-)

6 mai 2009

Au lit les enfants !

La première demi-finale de la Ligue des Champions a été somptueuse. Tout l'Europe se sègue sur le Barça façon Guardiola, mais pendant ce temps, le tenant du titre n'a rien à envier à son rival espagnol. Man Utd a achevé les poussins d'Arsenal hier soir à l'Emirates Stadium. Propre et sans bavure. Cristiano Ronaldo est un sacré marchand de sable...

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"Rouge et Blanc, comme Papa Noyel !"

4-1 sur l'ensemble des deux matchs en faveur de MU. Clairement c'est pas cher payé pour Arsenal tant l'écart entre les deux clubs était béant sur cette 1/2 finale. Autant sur le match aller l'espoir était possible derrière un énorme Almunia. Autant sur le match joué hier à domicile les Gunners ont été inexistants. L'illustration d'un Fabregas transparent pendant 180 minutes suffit a démontrer les errements des joueurs de Wenger. Certes les blessures n'ont pas aidé la composition d'Arsenal, notamment en défense où tout le côté gauche était absent (Clichy et Gallas), mais rien ne dit que le scénario n'aurait pas été le même avec les présences des deux frenchies. Man Utd a gagné sa demie avec l'expérience. Celle d'un Van Der Sar (lauréat en 1995 et 2008), d'un Ferdinand, d'un Giggs, d'un Evra ou d'un Ronaldo monstrueux. Le Portugesh a, à lui tout seul, bordé, raconté une histoire puis éteint la lumière tout en laissant la veilleuse allumée, aux enfants de Wenger. Centreur quasi décisif sur l'ouverture du score (merci à Gibbs d'avoir emprunté les crampons de Silvestre -tête d'ampoule) de Park, artificier sur les deux autres buts, pour un total de six tirs cadrés, soit un de plus que les dix joueurs de champs d'Arsenal !! On a beau détester sa gueule d'ado fan de QG et Tétu, ses abdos de métrosexuel, CR7 est un monstre. Buteur contre l'Inter, géant contre Porto et parfait hier soir, le Guesh est là dans les grands moments il n'y a pas à chier. Pire, Man Utd est en train de devenir une équipe ô combien intelligente en C1. Invaincue depuis près de deux ans (dernière défaite en 1/2 en 2006 contre le Milan AC, 3-0), la troupe de Fergie est la première équipe depuis la Juve de 1996, à se qualifier deux fois de suite pour une finale de C1. La première à conserver son titre depuis le Milan de 1990 ? Possible.

Car MU se repose sur trois concepts : Une défense de dingue, un midfield tactico-passeur et un trident offensif de feu. Le tout reposant sur une colonne vertébrale imparable : Ferdiand - Vidic - Carrick - Rooney - Ronaldo. Hier soir, le trident du milieu Carrick - Anderson - Fletcher a bouffer Nasri/Fabregas sans forcer. Hargneux, passeurs, premiers relanceurs et capables de péter des transversales à tout moment. Ces trois gars forment le milieu le plus sous coté du vieux continent. L'expulsion débile de Flecther (donné un Rouge quand on vient déjà de donner pénalty à 0-3 est digne d'un arbitre italien) ne contrarie même pas les Mancuniens. Giggs ou Scholes prendront le relais en finale avec brio et expérience. La titularisation de la Mobylette coréenne Park pouvait surprendre. A la 65ème minute elle semblait évidente, un but et une accélération foudroyante sur le troisième but. Bref, cette équipe va être dure à manœuvrer. A l'image d'un Wayne Rooney nouveau milieu offensif gauche d'un trident qui fait très très peur. Pendant que Téléfoot se masturbe intellectuellement chaque dimanche sur le colonie de vacances d'Arsène Wenger, Christian Jeanpierre en a oublier l'essentiel, sans expérience, pas de dessert. Alors hier soir, la classe minime de Wenger a pris une fessée et a téléphoné à sa Moman...

Vivement le 27 mai pour un remake de l'an dernier ou la finale idéale contre le Barça...

5 mai 2009

Blanchard débarque à Marseille !

C'était écrit, un jour ou l'autre, le capitaine vainqueur de la C1 en 1993 allait débarquer à Marseille. Après le départ du Bruce Willis belge, la place de coach de l'Om était dispo, et c'est fait, Didier Deschamps, dit Blanchard, débarque à Marseille pour deux ans. Bonne nouvelle ? A voir...

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"Sourire Colgate"

Didier Deschamps futur entraineur/manager de l'Olympique de Marseille. Une semaine après l'annonce du départ de Gerets, la nouvelle est tombée. Rien de surprenant après tout, quel autre entraineur pour succéder au charismatique Gerets que l'ancien milieu défensif des olympiens version Tapie (1989 - 1994, 150 matchs pour l'Ohème) ? Après tout, la Dèche est le seul capitaine français a avoir soulever la coupe aux grandes oreilles. On peut toujours s'interroger sur les dessous de table marseillais vu la rapidité à laquelle le successeur du belge a été désigné. Et si Gerets avait été prié de partir pour concrétiser la Dèche au chômage technique depuis 2007 ? Depuis, Didier Deschamps a été annoncé partout : Equipe de France, Paris SG, Juventus, Bayonne, Stade Français, Mozambique, Bécon les Bruyères et Tarascon. Autant de pistes sérieuses non abouties. Ppurtant au lendemain du fiasco de l'Euro 2008, tout le monde voyait Dédé à la tête des Bleus. Tout le monde ? Bah non, sauf le conseil fédéral qui s'est chié dessus face au lobby France 98 (bouhhh les vilains anciens joueurs qui voulaient un peu de pouvoir, pas gentil !) donc Raymond est resté et Didier est (re)parti avec sa bite et son couteau consulté sur Canal +.

Au final, il semble donc logique de Didier Deschamps arrive sur la canebière. Son verbe facile "aussi bien taquetiquement que tequeniquement", sa capacité à sortir la quintessence de joueurs moyens (il avait bien de Rothen un Bleu en 2004), sa rigueur tactique digne héritage de son intelligence de joueur. A Monaco il avait su ramener une Coupe de la Ligue en 2003 avant de réaliser un parcours exceptionnel en C1 l'année suivante (finaliste contre Porto en ayant sorti le Real et Chelsea). La C1 2004, c'est son plus grand fait d'armes. Avec une équipe de qualité (Evra, Morientes, Giuly, Rothen, Zikos and co.) Il succombe ensuite à une anée 2005 dégueu et se fait virer du Rocher comme une femme de ménage. Il file ensuite à la Juve à peine reléguée en Série B et remonte immédiatement sans trop forcer. Car gagner la D2 italienne avec Buffon, Nedved, Trézéguet, Camoranesi, Nedved ou Chiellini ne représente pas vraiment un exploit. Au final, Deschamps entraineur demeure un mystère, peut-être un brin surestimé du fait de son parcours exceptionnel de joueur. Mais il jouit d'une solide réputation et possède des appuis médiatiques importants (Dugarry, Zidane, Platini, Canal, Jean Petit et Jérôme Rothen)

Comment un entraineur au chômage depuis près de deux ans peut-il revenir au top niveau ? Comment un homme si calme peut-il réussir dans un club aussi sulfureux, médiatique et bordélique que Marseille ? L'OM ressemble plus à des mecs comme Gerets, Fernandez, Mourinho. Des grandes gueules couillues. Deschamps est plus lisse, plus réfléchi. D'autant qu'il pèsera sur lui une double pression : celle de faire aussi que Gerets et celle du joueur mythique qui revient dans une ville aussi imprégnée par son club phare (raison pour laquelle Zidane n'a jamais foutu les pieds à Marseille). Pour le moment, au bénéfice du doute, il est indéniable que l'OM a trouvé un remplaçant "parfait" à Gerets. Aucun signe d'inquiétude à avoir tant le nouvel homme fort marseillais a sa réputation pour lui. Seulement le métier de coach est une pute mal baisée. Jamais fidèle, toujours à court de pognon et constamment le cul entre deux chaises. Didier va devoir ramener des résultats probants très vite ! Au pire Albert Emon a toujours son survèt' Adidas dans le placard pour une pige.

Pendant ce temps là, Le Guen confirme qu'au delà de trois ans dans un club il pourrait sourire, donc pour s'éviter ce blasphème, Bazin a préféré le virer ou plutôt ne pas le prolonger. Antoine Kombouaré, ancien pensionnaire du Parc et ex-entraineur de la CFA parisienne, serait favori pour lui succéder... A voir. Le jeu des chaises musciales des entraineurs va commencer, ça promet...

4 mai 2009

Eclaire ma lanterne...

Le match du week-end se déroulait dans la santiag' italienne. La pompe est le pays des derbys, des vrais, des seuls. Des matchs durant lesquels on s'insulte à coup de banderoles. Des matchs avec des pions, des expulsions et des rageux. On connaissait Milan - Inter, Lazio - Roma ou encore Juve - Toro, mais le vrai derby est celui de la lanterne : Genoa - Sampdoria !!

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"Où sont les chiottes ?"

Le derby de Gênes n'est pas pour les enfants. Une ville de merde (Le Havre sans Didier Travolta), un stade à l'anglaise (Luigi Ferraris), des clubs avec un passé glorieux (9 scudettis pour le Genoa, dont le dernier en 1924, l'année de naissance de Maké, 1 scudetto et une coupe des coupes pour la Samp' dans les 90's avec les idoles de l'époque : Vialli, Mancini, Katenec and co.) et des tifoseri ô combien cotées. (Ah la feu Fossa Dei Griffoni...) Bref, un derby haut en couleur. Pour la quatrième fois seulement de leur histoire, le Genoa, club fondé par des hommes d'affaire britanniques sous la formule de "Club sportif britannique à l'étranger", dont l'adhésion était réservée aux seuls sujets britanniques, va terminer le championnat mieux classé que son meilleur ennemi. La raison ? Diégo Milito assurément. Le goléador argentin a planté un triplé ce soir, victoire des griffons 3 - 1 contre une Samp' démobilisée (La 'Doria prépare la finale de Coupe d'Italie contre la Lazio). L'ancien attaquant d'Avellaneda (club de Claudio Lopez et Alfio Basile notamment) culmine à 19 pions cette saison. Lors de son premier passage au Genoa entre 2003 et 2005, le frère de Gabriel, le joueur du Barça, avait planté 33 buts en 59 matchs de Serie B. Le Genoa est promu en Série A... mais non en fait ! Suite à une affaire de fraude lors d'une victoire contre Venezia, les griffons sont rétrogradés en Série C1, l'Italie quoi ! Diégo Milito se barre rejoindre son frère à Saragosse tout en laissant derrière lui un excellent souvenir à Gênes. Diégo étant un poisseux, il quitte l'Espagne cet été après la relégation de son club. Fidèle au Genoa, il débarque  dans la foulée et s'inscrit comme le leader de cette équipe actuellement à un point de la quatrième place occupée par la Fiorentina. Deux ans après son retour parmi l'élite, le Genoa va sans doute réaliser un holp-up, avant de se faire sécher par une énième magouille dont seule l'Italie a le secret.

Hier soir, le match a été houleux (trois rouges dans les cinq dernières minutes pour Ferrari et Motta côté Genoa et Campagnaro pour la Doria) mais aupravant Diégo avait détruit la Samp' à lui seul. En même temps, le Genoa ne compte pas tellement de bons footeux dans ses rangs : On peut citer les deux défenseurs transalpins Bocchetti et Criscito, le grec Papastathopoulos et l'attaquant italien Sculli. Le reste de l'effectif est digne de la Reggina. Des Serbes, des Italiens roublards, un gardien brésilien, bref, une équipe chiante à voir jouer ! Côté Doria, excepté une attaque made in Nazionale (Pazzini - Cassano) l'équipe ne vaut pas une thune. Lourde, sans génie, des trentenaires avec des CAP de boucherie en poche. Du jeu à l'anglaise sans le jeu de tête qui va avec. Normal que la Doria pointe à une déguelasse 13ème place après tout ! Mais lors d'un derby, tout est remis à plat. On l'a bien vu cette saison où la Lazio, moins bien placée et armée que la Roma, a déglingué son voisin lors des deux matchs ! C'est le genre de match que l'on gagne avec les couilles, à coup de vannes crados sur la mère de Cassano. C'est surtout le match à ne pas perdre. Côté Doria, on a donc raté le coche ce soir, comme au match aller où le Genoa était reparti avec les trois points (1-0, Milito, again) lors d'un match déjà estampillé boucherie (10 cartons jaunes). Derrière le triplé de son Argentin, le Genoa se prend à rêver d'Europe, de C1, de stars, revoit les lognues chevauchées de Thomas Skurhavy, des frappes de Branco, de la coupe à l'eau de Stefano Eranio et de son emblématique capitaine Signorini décédé en 2002 et dont le numéro 6 a été retiré (qui a dit dopage ?). Les grands clubs ne meurent jamais, surtout pas au pays de Silvio !

Comme c'est bon le football italien quand ça se joue avec les couilles ! Pourquoi Lanterne ? Parce que Gênes possède un des phares les plus anciens encore en fonction, haut de 117 mètres, il domine la ville et la mer depuis le XVIe siècle. C'est vraiment con un surnom au final...

3 mai 2009

Ligue 1, Loser à temps plein ?

La 34ème journée de Ligue 1 se termine ce soir avec un Bordeaux - Sochaux a priori réglé d'avance. La journée a été riche en enseignements : Marseille est toujours là, Lyon est à l'ouest, Paris est une femme facile qui partage et les candidats à la Ligue 2 sont solidaires. Mais surtout, comparé à ses voisins, la Ligue 1 est d'une pauvreté affligeante...

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"My name is Le Guen, Paul Le Guen, le fils de Pat..."

Il est difficle de regarder la Ligue 1 après le majestueux Real - Barça d'hier soir. Mais comme nous sommes chauvins, on s'est forcé. Plusieurs choses marquent dès le premier regarde. La Ligue 1 est lente comme un ancien arrière droit bulgare. Aucun rythme, pas une transversale, pas un renversement de jeu, peu de techniciens... bref le desert quoi. Quand on regarde le clasico d'hier soir, on s'apperçoit que le Barça aligne son équipe type entre deux manches de demi-finale de Ligue des champions. Aujourd'hui, le Paris SG s'est fait entuber par Rennes en donnant l'impression d'avoir joué 5 matchs en 10 jours. Alors que les Parisiens n'avaient plus joué depuis dix jours... un comble ! Durant ce même match, les maux du championnat de France se sont exprimés au grand jour. Sessegnon, que beaucoup voit comme le joueur le plus technique du championnat à confirmer son syndrome Okocha : Africain capable d'enflammer un match puis de dormir pendant les cinq suivants. Pire, le match a été d'une lenteur incroyable, aucun corners dangeureux, des joueurs empruntés, des erreurs techniques chroniques, et surtout un but contre son camp horrible. Celà dit, Sakho est en passe d'être régulier, l'an dernier, il avait déjà expédié le cuir dans son propre but contre Rennes, exploit !

Même le septuple champion de France, qui affichait une demi-finale de C1 en début de saison en guise d'objectif, s'est fait molester à Valenciennes en cinq minutes. Deux buts de débutant, notamment le premier où Grosso tourne le dos à Pujol sur la touche ! Mais la force de Lyon aura été d'être aidé par le Paris SG. Après la jurisprudence Psg - Om, où les Parisiens avaient invité les Marseillais à diner, ils ont remis ça contre Rennes, préférant finir quatrième et ne pas aller débuter la C1 l'an prochain. Soit le Psg espère une ristourne sur le futur transfert de Bodmer, soit ils sont faibles, soit les deux ! Car finalement, le quatrième de Ligue 1 (Paris, CQFD) possède le luxe d'avoir perdu dix matchs en 34 journées ! Surtout, à l'heure où la France peut encore se vanter d'avoir trois sièges pour la C1, envoyer le PSG représenter l'héxagone serait une honte. Alors oui, le classement final doit être : Bordeaux ou Marseille, Lyon et basta ! Le Paris SG peut s'estimer heureux de découvrir la nouvelle coupe UEFA quand on voit son niveau de dimanche. Avec un coaching digne de But pour Rudy et un Kezman toujours aussi moche, le Paris SG est l'avatar du football français.

Mais l'évènement du week-end restera la laideur des buts français. Entre les deux buts de cocu de Niang, la tentative de dégagement d'Adil Rami qui finira par un essui-glace humain, la tête de Kahlenberg à 15 mètres du but et qui rentre quand même... La ligue 1 est vraiment mal en point. Surtout quand le 16ème de l'année précédente est aux portes de la C1, et l'ancien 5ème dix-neuvième... Quant à Nantes, perdre contre le HAC à la maison ne mérite rien d'autre qu'un petit tours avec nos amis d'Otis. Dire qu'on s'emballe sur le suspence qui règne en Ligue 1, c'est l'arbre qui cache la fôrte. Et mon Dieu qu'elle est laide cette rangée de buisson...

Vivement la Ligue des champions, la PL, la Liga, la Jupiter League, le jubilé de Marcel Dib, les VHS d'Euro PSG, PES 2010 ou les pubs Nike pour qu'on se régale devant du football... Sinon ce soir, Canal propose le second contre le 17ème, sympa...

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