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Marlou
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11 février 2009

Don't cry for me Argentina...

Ah l'Argentine.Sa Pampa, sa crise financière, ses cavaliers, Buenos Aires, Strashi Troopers... Mais le pays d'Amérique du sud est avant tout une nation de baballe. Double championne du monde (1978 chez elle durant la dictature, et 1986 au Mexique durant le règne de Don Diég'). L'Argentine débarque à Marseille pour affronter les Bleus. A sa tête, surement le seul homme hormis Pelé et Maldini à un degré moindre dotn l'absence de la liste des lauréats du Ballon d'Or est une honte : Diego Armando Maradona. Let the biancocelesti plays...


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Pourquoi tout les fans de ballon sont des amoureux avoués/cachés et/ou des salopes de comptoirs de l'Argentine ? Pourquoi dans chaque épisode de PES, l'Argentine classic fait toujours autant kiffée ?
Et puis même avec le maillot vintage Le Coq Sportif de 1986, et son petit short moulant de salope, la classe demeure… Alors qu’avec le short de Marius Trésor et les gants de Jean-Luc Ettori moins déjà…
Rien que les patronymes respirent le football : Valdano, Ardilès, Passarella, Brown, Redondo, Burruchaga, Batisuta, Kempès, Luque etc. L’équipe de 1978 était un mix de la Hollande 1974 pour la virtuosité de son attaque (Kempès notamment) et un mur allemand (Captain Passarella et Fillol dans les bois). Celle de 1986 avait tout pour elle : Rigueur (Ruggeri), Travail (Giusti), Talent (Valdano, Burruchaga) et Divinité (Maradona…) Mais, même quand elle perd, l’Argentine a la classe (CF 1998, où Magic Bergkamp doit s’employer pour bouter les Argentins hors de France), y compris en 2006 où la bande à Pekerman inflige un 6/0 aux Serbes en poule avec un but ou toute l’équipe touche au moins une fois la balle…


L’Argentine a également toujours su nommer ses footeux :  La petite sorcière (Véron), El Pibe de Oro (Maradona), El Muneco (Gallardo), El Pjojo (Claudio Lopez) etc… Comparé au Snake Djorkaeff ou Rock Marcel, ça fait tout de suite mieux…
Rien que l’équipe des loosers argentins à fière allure : Veron, Riquelme, Aimar, Saviola, Crespo, Balbo, Ayala, Sensini, Samuel… Toute une génération qui a flambé en club, chez les jeunes, mais qui n’a jamais rien gagné avec l’Albiceleste. Ça change des Moreira, Dabo, Luccin, Dalmat, Bigné and co.
Et puis l’Argentine c’est Boca/River, le Monumental, Independiente, un champion qui s’est appelé Lanus. C’est Sabatini, c’est Leo Messi, Tevez et ses balafres, Diego et la coke, Caniggia et les lignes, Di Stefano, Sivori, Kily Gonzalez, Simeone, Zanetti, Sorin. C'est un Nalbandian, Ginobili, Nocioni...
Parfois, le football semble avoir été inventé pour les Argentins, leur tango balle aux pieds, leur classe naturel, leur gel dans les cheveux (sauf Cambiasso), leur belle gueule (sauf Tevez), leur manière de perdre tout en étant aimés (Hollande 74 rulesss), bref, c’est le football que l’on aime…

Dites-leur que j’ai vécu du temps de l’Argentine…

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