Jérôme s'en va en guerre...

Le Parisien du jour a balancé un scoop magique. Le quotidien parisien relate une frasque ô combien magique du célèbre milieu gauche parisien Jérôme Rothen. Jonnie a préféré déborder Bercy, c'est à dire prendre sa caisse et le périph' à Porte de Bercy plutôt que de tenter le crochet sur Zizou. Jay ne change pas !

"Moi vivant ? Jamais " Jerôme R. 1978 - 2009, célèbre fashion victime.

Le Parisien n'y va pas par quatre chemins. Grosso modo : Hier, un incroyable épisode a ponctué la participation de Jérôme Rothen au tournoi de futsal. Retenu parmi les douze joueurs du PSG, il a participé au premier match contre l’équipe de France de futsal une dizaine de minutes avant de rentrer au vestiaire. Puis il a carrément quitté le POPB sans jamais revenir. Le staff parisien a d’abord indiqué qu’il avait pris un coup avant de changer de version : « Choix du coach. » Vérification faite, Rothen a tout simplement fui Bercy pour éviter de croiser Zinedine Zidane qu’il a récemment égratigné dans une autobiographie. Mais pourquoi t'es tu fais la malle Jonny ? Rothen a su une nouvelle fois se montrer hors du commun. Plutôt que de démontrer sur le terrain que le milieu gauche parisien avait des couilles, il a préféré se barrer. Une réaction à la Barthez en somme. On sait tous que Zizou jouit d'une aura indestructible dans le football français. En gros, tout ce qu'il touche se transforme en Or, d'Or-ange à Générali en passant par Volvic. (la jmabe droite, toujours) Oui Zizou était surement une petite catin sur les terrains (Remember Arabie Saoudite, Hambourg, Italie etc.) mais Yazid Vicious avait le mérite d'avoir un palmarès, du talent et d'assumer sur le gazon. Jonny avait le droit de balancer sur Zizou après le "fils de pute" balancé du temps de l'AS Monaco. Toute la France savourait le fait qu'on puisse enfin égratigner l'icône du ballon rond. Même l'Equipe n'avait jamais eu le droit de tacler directement l'ancien numéro 10 des Bleus. On sait tous que Zizou était un Dieu du Ballon, un génie du contrôle porte-manteau, un délice de toucher de ballon etc. Mais Yazid avait sa part d'ombre, son côté ghetto faisait de lui une petite frappe mais une frappette à visage humain. Au final Jonny avait mis au goût du jour un secret de polichinelle. Les démentis succéssifs de Zizou, de ses potes Duga and co ne faisaient que renforcer la jurisprudence "tu contestes donc tu avoues...".

Seulement voilà, Jonny avait la possibilité d'assumer tout ça fièrement. De porter ses testicules à une seule main sur le parquet de Bercy. Et puis en cas de pugilat Big Sam' Traoré était toujours là pour balancer ses grandes jambes dans la face des vieux de 98. Mais voilà, JR (façon Dallas) a préféré se casser avant le match. Le mano y mano n'a pas eu lieu. A priori JR partait perdant face au lobby France 98. Mais il aurait eu le mérite d'assumer publiquement ses propos. Avec ce volte-face, on va (re)mettre en doute la véracité des propos tenus dans le bouquin. Et si tout ça n'était que du flan au final ? Que le soir du match à Louis II, JR avait mal compris. Au lieu de "relève-toi fils de pute", Zizou avait tout simplement proféré "relève-toi, j'ai cours de flûte" ?  Le cas échéant, JR passerait pour un charlot, affabulateur, truqueur, pestiféré du ballon rond, le joueur le plus hais des stades français. Au final, ce qu'il est actuellement. Après tout JR aurait augmenté sa réputation d'écorché vif, de vilain petit canard. Dommage qu'il ait préféré fuir comme Tyrone Mears façon Derby County. En espérant qu'il enclenche la machine à centrer dimanche contre Nice, histoire de recentrer le débat...

Kezman aurait tenté d'échanger son maillot avec Zizou dimanche soir, Yazid aurait préféré donner son maillot contre le slip de Pancrate. Loose is a way of life !