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Marlou
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23 avril 2009

Delio Rossi rulesss

Mercredi soir, la Lazio allait taper la Juve chez elle (2-1) en demi-finale retour de la coupe d'Italie. Déjà vainqueur sur le même score au match aller, les Biancocelesti finissent très fort la saison. Delio Rossi, sur le banc du club depuis 2005 a su inculquer à ses joueurs une mentalité de gagnant...

200px_Delio_Rossi
"C'est qui le patron ?"

Meghni, Dabo, Rozenhal, Lichsteiner, voir Diakité, l'effectif de la Lazio pue la Ligue 1 et/ou la France. Mais les romains sont loins d'avoir récupéré les meilleurs du championnat hexagonal. Meghni n'a jamais su expliquer aux Italiens qu'il était une arnaque à la carte bleue. Dabo est un pote de promo' de Papus Camara. Quant au Tchèque et au Suisse, ils resteront à jamais des seconds couteaux. Reste Diakité, ivoirien né dans le 9-2, recruté à Pescare à 18 piges, dôté d'un physique d'Ours (1m92), le jeune défenseur central est en train d'exploser cette saison. Car oui la Lazio réalise une excellente saison. Finaliste de la coupe d'Italie (contre la Samp', rien d'insurmontable) les mecs de Rome ne sont pas trop dégueu en Serie A. Après un départ canon (leader en septembre...) et un trou d'air au milieu, les romains viennent d'enchainer (au sens propre comme au figuré) la Roma et le Genoa. Les hommes du président Lolito sont septième à quelques points des places européennes.

La Lazio a su parfaitement se renforcer cet été. Mauro Zaraté en est l'exemple le plus concret. L'ancienne Star de Velez a très vite compris que les pétrodollars ne ramènent rien d'autres que des sarcasmes. Il avait   commencé son apprentissage à Birmingham l'an dernier avant d'attérir à Rome en Juillet. Résultat : 12 pions en championnat dont certaines merveilles comme la lucarne collé à Doni dans le derby. L'argentin est (re)devenu le monstre qui avait enterré son monde au mondial des moins de 20 ans en 2007. A ses côtés le plus sous-côtés des joueurs de Serie A, le macédonien Pandev. Buteur, passeur, technique de l'est, tête de punk, un vrai bijou. Quand sur le banc peut jaillir à tout moment Rocchi (qui reste sur cinq saisons à plus de 10 buts) l'attaque a de la gueule. Le milieu n'est pas en reste : Ledesma, Matuzalem, Mauri, Foggia et des vieux briscards comme Brocchi et Dabo. Expérience, coups dans les chevilles, débordement, petit pied gauche pas dégueu (Foggia), le milieu est cohérent et compact. De quoi déglinguer 90% des miedfields transalpins. Foggia demeure un des milieux gauches de génie en Italie. L'an dernier, il avait régalé Cagliari.

Là où le bat blesse c'est derrière... Une défense centrale Siviglia (45 ans et dégaine d'assureur chez Casto) - Rozenhal (tricard à Paname...) ça fait désordre. Certes Diakité arrive en force mais le banc est léger. De Silvestri tarde à exploser et collectionne les cartons rouges. Kolarov joue seulement depuis mars. Quant à Cribari... Criba qui ? Enfin reste les bois. La Lazio pensait en avoir fini avec les papys façon Ballotta avec l'arrivée de Carrizo. Grosse réputation en Argentine, Juan Pablo a commencé la saison comme un dingue. Il paradait à tout và, au point de devenir le portier number one de l'Argentine. Mais Noël est arrivé, Jean-Paul s'est gavé, a pris 13 kilos et a oublié les fondamentaux. Après 12 bourdes en 3 matchs, au placard  ! Il a été remplacé par le moins pire des deux autres gardiens remplaçants (Berni, voilà quoi...), Muslera, un Uruguayen mi figue- mi cochon.

Mais là où la Lazio a un crack c'est sur le banc... Delio Rossi. On passera sur sa carrière de joueur insignifiante pour s'attarder à celle de coach. Après un passage prometteur à Bergame, notamment en termes de qualité de jeu, Delio débarque à Rome en 2005. Le club est à l'agonie, pas une thune, pas de joueurs si ce n'est Di Canio pour les ratonades. Delio change tout. Met en place un 4-3-3 couillu avec un gros pressing. Il recrute malin (Ledesma, Pandev and co.) et n'hésite pas à allumer les bois adverses. Tactiquement au point, il impose un rigueur jamais vue depuis les années Cragnotti. Tactiquement, il bouffe ses collègues chaque dimanche après-midi. Peu médiatique, peu enclin aux délcarations tappageuses, Delio ferme sa gueule et fait son boulot. Il va boucler sa quatrième saison au club avec un effectif cosntruit avec le porte monnaire du HAC. A croire que les grands clubs ne meurent jamais...

Reste a savoir comment un club sans une thune va pouvoir tenir la cadence. Wait and see.

PS : Un gros big up à Pépé pour son savatage en règle lors de Madrid - Getafe, du grand art . Jérôme Le Banner ou la brazilian Top Team ont du apprécier le travail de portugais...

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