Boxing Fuckin' Day
Noël, foie gras, bûche, cadeaux, football, bière, stade,
Pub. Décidément, l'Angleterre ne fait rien comme tout le monde...
Même pendant les fêtes, les Rosbeefs ne partent pas en vacances. On y joue au
ballon rond, on y transpire, et bien souvent, on y perd le titre. Arsenal est
souvent coutumier du fait d'ailleurs. Bis répétita ?
3 journées programmées durant les fêtes. 9 points à prendre ou à perdre. Avant
le troisième et dernier acte de ce boxing day, la PL nous a offert des jolies
petites soirées hivernales.
Pour l'Apéro, Robinho soigne ses stats (10 buts en 14 matchs) et tente de faire
rêver les Citizens. Cela dit, en coller 5 aux mecs d'Hull en opération
"portes ouvertes" après les 4 enfilés contre Sunderland ne relève pas
d'un exploit. Bernard Mendy et Daneil Zinc' sont même titulaires, c'est dire le
niveau des Tigers. Mention spéciale à McShane (rouquin, défenseur, Irlandais,
22 ans alors qu'il en paraît 35) pour l'ensemble de son œuvre durant les
fêtes. Abondance de Burger King surement. Tottenham vit vraiment une saison de
merde. Un match nul et vierge dans le Derby contre Fulham. Modric galère
toujours pour rembourser son transfert et Gomes porte un protège dent, c'est
moche.
Pour entamer le repas, petite touche fine d'Ashley Young sur lit de Gabriel
Aghbonlaor. Aston Villa confirme son putain de début de saison. Un nul arraché
contre Arsenal en ayant archi dominé le match, 8 poteaux, 34 tirs, 456 centres
et un bouffage physique de Nasri en mode CM2. Côté Gunners, gros match du long
Diaby avec une régalade sur son but. Putain de poteaux carrés.
Plat de résistance : Boring Chelsea is back ! Première titularisation du duo
Anelka - Drogba. Ballack à la manœuvre, la dinde d'Alex derrière avec le divin
chauve du Portugal (Ricardo Cavarlho la vicieuse). Ca sentait le bon match en bois pour la réception de la lanterne
rouge à Stamford Bridge. Et ce
fut...l'ennui. 2-0, premier pion de Drogba en championnat depuis mars, match de
merde, Scolari porte une casquette et Malouda devient indispensable. Le coach
change, l'ennui reste, mais l'équipe est toujours aussi solide. L'équipe qu'on prend plaisir à haïr...
Digestif : Liverpool, ses Beatles, ses Reds, Ian Rush et sa moustache. Leader
contesté mais leader tout de même. Bouffage en règle de Bolton avec un doublé
de Robbie Keane, qui passe les fêtes au chaud (3 buts en 2 matchs). Benitez en
a fini avec ses calculs rénaux mais ressemble toujours au fils de François
Hollande et de Julien Dray. Dirk Kuyt est aussi laid que précieux. Les Reds ont toujours des latéraux à l'ancienne (NDLR : ne dépassant jamais la ligne médiane, façon Cristobal ou Amoros, les protèges-tibias en plus)
Dessert : Le champion en titre débarque du pays de Nintendo, un titre de
champion du monde en poche. Mais il faut vite se remettre dans le bain. Rien de
mieux qu'un bon déplacement à Stoke, avec Delap et ses touches venues
d'Ecosse. Un match de bœufs avec un Vidic dans son élément. Petit 1-0, gros
Tevez qui se la joue l'étrangleur de Boston. Ronaldo s'est fait découper par
toute l'équipe adverse. Avec deux matchs en retard, MU peut espérer revenir à
un point du leader. Suspenceee...
Cadeaux : La défense passoire de Portsmouth, en même temps, avec 3 anciens
pensionnaires de L1 (Belhadj, Distin, Pamarot pour ne pas les nommer) il ne
faut pas s'attendre à des miracles. Bellamy en a d'ailleurs été de son petit
doublé, sans forcer. David James était aux fraises. Tim Cahill a surement marqué le but le plus laid de sa carrière. Corner, billard, tentative de frappe, billard, tir à côté du ballon, billard, motte de terre, billard, tir du gauche en glissant sur son lacet, but. Infâme...
Dernier acte lundi, putain que c'est bon l'Angleterre du ballon rond...
Pendant ce temps-là, Lui se rapproche du PSG, il a signé à Reims.