Boxing Day last, but not least...

2008 se termine, le boxing day avec. Au final, les prévisions se sont avérées justes. Les reds maintiennent la cadence, les Blues et United suivent et Aston Villa semble jouer un mauvais tour aux Gunners. God Save The PL!

Liverpool demeure leader après un boxing day de folie (7 points sur 9 avec deux déplacements). Une grosse branlée à Newcastle pour finir (5 -1 avec un Gerrard en verve avant son arrêt par la case prison). Une attaque qui marche à bloc (toujours privée de Torres pourtant), un milieu qui bétonne et une défense où même Hyyppia claque des buts. Ca sent le champion ça ? Mouais...1996-97, les Reds avaient fini le boxing day avec 4 points d'avance pour finalement s'écrouler. A l'époque, la bande de James, Fowler, Redknapp, Collymore et McManaman n'avait pas su résister au retour des Reds Devils. Rebelotte ? Maybe...

Chelsea assure toujours dans son style : laid et efficace. C'est officiel, Drogba et Anelka ne peuvent pas jouer ensemble. Une défense centrale Alex-Ivanovic ne remplacera jamais Terry-Carvalho. Mais les Blues demeurent solides et possèdent l'expérience des fins de saisons en boulet de canon. A surveiller

Man Utd galère mais est revenu à 7 points des reds avec 2 matchs en moins (à la maison qui plus est), soit à un point virtuel de Liverpool. L'avantage des mancuniens malgré une attaque en panne (4 pions lors des 7 derniers matchs) est leur solidité défensive (Aucun but encaissé par le lapin de glace Van Der Sar depuis...7 matchs...). Les joueurs de Fergie ont l'habitude de bien finir et ont l'avantage de reçevoir les trois membres du Big Four lors des matchs retours. Three Peat ? Maybe !

Arsenal, la tuile. Une infirmerie magique : Rosicky, Eduardo, Walcott, Fabregas...Un manque d'expérience flagrant mais toujours aussi sympa à voir jouer. Les mecs d'Arsène doivent recruter, mais l'alsacien est radin et les gros milieux sur le marchés ne sont pas sous les sapins. Alors plan B : N'Zogbia, Arshavine, Kezman (non c'est pour le fun).

Aston Villa, la putain de surprise. Avec une équipe sans réelle star (Carew, Barry, Aghbonlaor, Young, Friedel...) mais un entraineur ô combien sous -estimé (O'Neill) les Villans sont la surprise de la saison. 4ème à la trêve en ayant battu Arsenal à Londres. Et si c'était la renaissance du vainqueur de la C1 1982? McGrath, Mortimer, Platt, Bremner bandent toujours, Birmingham renaît de ses cendres.

Côté looser de la saison alors qu'on avait misé sur eux : Les Spurs et City. Comme quoi du pognon, des noms ne font pas tout. Sans une mentalité et un schéma de jeu, on va dans le mur. C'est con car du talent il y en a (Robinho, Ireland, Richards, Modric, Bentley, Jenas) mais il y a aussi des bons bourrins que seul le championnat anglais enfante (Dunne, Ball, Hutton, Gomes).

Hull ne fait plus sensation, Fuller colle des giffles à son capitaine en plein match, Malbranque est le meilleur serveur de café crême, Newcastle est une épave malgré un effectif de folie, et Fulham ne fait plus rire...Comme c'est bon l'Angleterre...