La Diva était de sortie...

En Europe, Diva est un magazine qui traite des lesbiennes et des bisexuels. Lien de cause à effet avec la nouvelle Diva du football hexagonal ? J'ai nommé Matéja Kezman et sa sortie de terrain "grand seigneur". Outre son match - dégueulasse - c'est le comportement final du Serbe qui interpelle. Comment gérer une tête de con sans talent ?

Rappelons les faits : 64ème de la 1/2 finale au Parc, Kezman vient de vendanger une occasion immanquable. Même Julio César Dély Valdes du temps de son mutisme hivernal l'aurait planté. PLG décide de le sortir sous les sifflets - mérités - du Parc. Le Serbe, un peu ronchon; enlève et jette son maillot sur la pelouse et se casse à la douche. Aïe, aïe, aïe... Paulo n'est pas content et le fait savoir en conf' d'après match : "C’est un manque de respect par rapport au club mais aussi vis-à-vis de moi car je suis un membre du club. A lui de s’expliquer. Dans toute ma vie d’entraîneur, je n’ai jamais connu cela. Je vais aviser, raconte le technicien. J’ai très peu apprécié son geste, j’ai eu l’occasion de lui dire et je lui redirai. Faire ce qu’il a fait n’est pas neutre. Le maillot est un symbole important. Il y a des limites à ne pas dépasser. Je comprends sa déception mais pas quand elle s’exprime d’une telle façon. C’est un geste condamnable". Paulo qui pousse gueulante, rare pour le souligner. D'autant que Kezman avait déjà craquelé à moitié contre Toulouse au Parc. Mécontent de ne pas avoir joué, Kezman voulait venir en salle de presse pour critiquer Le Guen. Mais il en avait été empêché. Quelle tête de lard ! A la fin du match, le Serbe la jouait détendue et responsable pourtant, il déclarait "Je veux m'excuser auprès des supporteurs, du staff, des joueurs. C'est peut-être étrange mais j'ai un caractère fort et je vis certainement le pire moment de ma carrière. C'était une réaction contre moi-même, pas contre les supporteurs et le club." Mouais...
Très vite les comparaisons avec l'autre enfant terrible du football serbe est lâchée. En 1998, contre Lens, le jeune Marko Pantelic (18 ans à l'époque) s'échauffe face au Virage Auteuil, Ricardo l'appelle pour le faire rentrer dans les arrêts de jeu. Mécontent, Marko se fend d'un fuck avec l'avant bras devant un Virage aux anges... Mais depuis, certes le Serbe a planté quelques pions avec l'Hertha Berlin (une référence bien sur...) mais il reste un joueur moyen en Europe. Quant à la comparaison avec Cantona qui jette son maillot de Marseille lors d'un match amical à Sedan contre le Torpédo (super le match niveau ambiance...), le King et Batman ne boxe pas dans la même catégorie. Eric ira finir sa saison à Bordeaux avant de s'envoler vers les mouettes quelques années après. Seulement la différence est là, Pantelic avait 18 ans, Canto 23... Kezman lui, va en avoir 30. Sa carrière est plutôt sur la fin, difficile de lui trouver une excuse si ce n'est la connerie...
D'autant que le match du Serbe était désespérant. Emprunté, lent, incapable de tromper Valverde – qui pourtant est loin d'être un félin – et pis, son raté de la 60ème, dégueulasse, à montrer dans toutes les écoles de ski avec le fameux contrôle en planté de ballon.
Sa réputation flatteuse de buteur héritée du temps du PSV s'est envolée. En même temps, l'Eridivise est un championnat de manchots. Depuis, Batman traine son spleen de Londres à Paris, en passant par Madrid et Istanbul. Le Serbe est une Diva de pacotille, mauvais footballeur, et piètre homme. Son histoire (d'Amour ?) avec le Paris SG a pris une tournure difficile hier soir. Pas sur qu'il réussisse à (re)conquérir le public versatile mais difficile du Parc. On n'a jamais vraiment pardonné à Bernard - centre au troisième poteau - Mendy son fameux bras d'honneur. Kezman, merci et au revoir... AH merde, putain de clause d'achat obligatoire à 4 millions... Merci qui ? Merci Charly !

Comments

[o.cortizman]

la question qui se pose est comment certaines personnes originaires de montpellier peuvent être fan de cet homme???!!!! remarque quand tu as grandi avec pour référence hervé alicarte, habib bamogo, roberto de assis moreira et nicolas Godemeche...