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Marlou
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9 mars 2009

Ligue des champions. Back to Back

Le second round s'ouvre mardi pour les 16 meilleures équipes européennes. Tous les chemins  mènent à Rome. Ils peuvent juste être sinueux pour certains, bucoliques pour d'autres et carrément casse gueule pour les Lyonnais. Une vraie tendance va se dégager des matches de mardi et mercredi soir. Ca sent le printemps des poètes tout ça...

Barcelone - Lyon (aller : 1-1) :
Si Benzema est rétabli, tout est possible. Par contre, en cas d'absence de Rim-K, attaquer le Nou Camp avec Fred Piquionne épaulé par les vendanges de saison façon Keita, ça semble mission impossible. A pondérer malgré tout depuis la blessure de l'homme à tout faire côté catalan, Carles Puyol, qui est indisponible pour mercredi soir. Guardiola attaquera le match avec  un axe Marquez - Piqué , Alvès à droite et Sylvinho à gauche. Il y a pire honnêtement. Pour Claude Puel, le casse-tête défensif n'est pas mieux. Clerc a repris contre Lille samedi après sept mois d'absence. Il a trainé ses chaussures de ski à partir de la 60ème. L'arrière garde droite lyonnaise est découverte. Si Lyon arrive à mettre la même intensité physique qu'à l'aller, il y a moyen de passer. Par contre le Barça récupère Iniesta, ce qui n'est pas rien. Si la machine catalane est bien huilée, attention à ne pas en prendre 5 quand même.

Manchester United - Inter (0 -0) : Le retour de Don José à Old Trafford. Lui qui a très rarement perdu dans le Nord de l'Angleterre, il s'était même payé le luxe de sortir les Red Devils de la C1 avec Porto en 2004. En cinq ans, les choses ont quand même changé. Les hommes de Sir Alex Ferguson sont (re)devenus une machine à gagner. Deux trophées en poche cette saison, la PL quasi bouclée, 20 matchs sans défaite en C1, sûrement la meilleure paire de centraux d'Europe (Ferdinand l'élégant, Vidic le boucher). A l'instar de Lyon, le côté droit de la défense mancunienne fait la gueule. Neville en gériatrie, la petite merveille Rafael ainsi que Brown sont blessés. Reste un bon vieil irlandais en rab' avec John O'Shea. Du coté de l'Inter, on s'est rassuré ce week-end en allant gagner à Luigi Ferraris (pas une partie de plaisir mine de rien) et Ibrahimovic y est allé de son petit pion. José devra se passer de Chivu, pas la meilleure des nouvelles. Ce match a pour avantage qu'aucune des deux équipes n'est qualifiée au coup d'envoi, il faut donc des buts messieurs !

Juventus - Chelsea (0-1) : Le match des mal-aimés de la planète football. Deux équipes austères, des casseurs de jambes, des raleurs, des buteurs façon années 80, deux entraineurs sans sex appeal. Bref, deux équipes mais une seule école de pensée : la canonisation du 1-0 à la 89ème minute. Les Londoniens l'avaient emporté 1/0 à l'aller, reste à voir comment les hommes de Raneri vont aborder ce match. Quand on connaît le culot offensif de l'Italien, ça ne promet pas une avalanche de buts. Legrottaglie continue de tromper son monde en squattant une place de titulaire.

Liverpool - Real Madrid (1-0) : Remake de la finale de 1981, acte II. Les merengues ont scié la branche de la qualification en se posant à onze sur le même arbre un soir de mars bien pourri. En même temps, réussir à se prendre un but du crâne de Benayoun ne mérite rien de mieux qu'une vulgaire défaite à la maison. On ne voit pas comment le Real peut aller chercher la qualif' dans le chaudron d'Anfield avec un Gerrard titulaire. Lass' Diarra devra sortir à nouveau un gros match. Faubert devrait pouvoir jouir de la vue imprenable depuis la tribune. Les chips sont à 2 livres, prix d'ami.

Roma - Arsenal
(0-1) : Les Gunners lapideront-ils à coup de godasses la trogne de Nicklas Bendtner à la fin du match en cas d'élimination ? Le grand Danois à la coupe de mulet et chaussures vertes fluos avait croqué la feuille de match à Londres. Les Londoniens se présentent à Rome avec un seul petit but d'avance. La Roma de son côté doit se passer de son skinhead maison, De Rossi. Perrotta est toujours out ainsi que Cicinho qui s'est flingué pour six mois. Totti et Aquilani sont incertains. Ça fait beaucoup pour une équipe dont les seconds couteaux ne sont pas des pointures (Brighi, Taddei, Motta...). La perspective d'une finale à Rome suffira-t-elle à permettre aux Romains de se surpasser ?

Bayer Munich - Sporting Portugal
(5-0) : Klinsmann va aligner son équipe ter : Kahn, Jorginho, Matthaüs, Effenberg, Papin, Helmer et Sforza. Victoire 5 - 0 à l'extérieur, sans forcer. On ne voit pas comment les Bavarois pourraient se faire éliminer. Les Portugais débarquent en touristes. Claquettes, bob Ricard et appareil photo après avoir joué les  du Club Med à l'aller. Deux clubs lusitaniens en huitième,  c'en était trop pour Dame football !

Porto - Atlético Madrid (2-2) : L'opposition de deux équipes similaires : joueuse, des défenses "portes ouvertes", des gardiens sud-américains et des attaques de feu. Porto a su ramener un très bon nul de Vicente Calderon. Avec deux buts marqués à l'extérieur, les Portugais sont les mieux placés pour la qualification, d'autant que Lisandro Lopez peut accentuer son avance au classement des meilleurs buteurs (6 pour le moment). Helton est à surveiller de près sur les frappes molle au milieu du but. On sait jamais... un projecteur est vite allumé (jurisprudence Frey).

Panathinaikos - Villarreal (1-1) : On pensait les Ibères épargnés par le tirage plutôt clément. Que nenni ! Le match retour s'annonce bourbier pour les Espagnols qui ont eu la désagréable idée de faire un match nul avec des buts au Madrigal. Fuentes devrait toujours remplacer Rodriguez dans l'axe de la défense espagnole, ça tombe bien, il a marqué ce week-end. Du côté du Pana, on espère revivre l'épopée de 1995 où la bande à Kryztof Warzycha avait rendu les armes en demie contre l'Ajax, futur vainqueur. Les Grecs compteront sur la chaude ambiance locale insufflée par la Gate 13 très friande de soirées pyrotechniquement arrosées.

En Europe, on joue pour Love United...

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